Sucer : v. tr. Aspirer au moyen des lèvres, en faisant le vide dans la bouche (la partie liquide que renferme un corps solide).
Sucer quelqu’un jusqu’à la moelle : jusqu’au dernier sou, lui soutirer progressivement toute son énergie, tout son argent.
Ne pas sucer des glaçons : boire de l’alcool.
Sucer des clous : ne rien avoir à boire.
Se sucer la poire / la pomme / le museau : s’embrasser.
Sucer la fine côtelette : bien déjeuner.
Sucer un verre : le boire.
Sucer une pêche : boire un coup.
Se faire sucer : se faire avoir.
Une voiture qui suce beaucoup : qui consomme beaucoup de combustible.
Sucer et souffler en même temps : se mettre de l’argent (ou autre) plein les poches, tout en profitant dans le même temps d’autres avantages, bien ou services. Celui-là, il n’a pas oublié de sucer et souffler en même temps !
Sucer quelqu’un : lui faire un cunnilingus, une fellation.
Question : Est-ce que sucer, c’est tromper ?
Citation de l’écrivain américain Charles Bukowski : « Étais-je condamné et maudit ? Allait-on me sucer jusqu’à la moelle ? Je ne le croyais pas. Mais quelqu’un le croit-il jamais ? » dans Hollywood.
Citation de l’écrivain français Louis-Ferdinand Destouches dit Céline (1894-1961) « Il peut pardonner qu’à nos femmes et encore à condition qu’il les encule de plus en plus, qu’elles arrêtent pas de le sucer. Mais pour nous, les mâles, c’est midi, jamais de pardon. » dans Bagatelles pour un massacre – 1938.