Cloche : n. f. Instrument creux, évasé, en métal sonore (bronze), dont on tire des vibrations retentissantes et prolongées en en frappant les parois.
(Bien) Se taper la cloche : s’envoyer un bon repas, gueuletonner (voir origine de l’expression ci-dessous).
Aller à la cloche : devenir clochard.
Mot employé pour désigner un/e clochard (-e). Regarde cette cloche !
Ensemble des clochards : être de la cloche.
L’expression « Se taper la cloche » : faire un bon repas, faire bombance.
En argot, parmi d’autres significations, cloche signifie " tête " par analogie avec l’objet creux éventuellement rempli d’un cerveau parfois peu fonctionnel, comme chez l’imbécile (" pauvre cloche! ").
En argot, parmi d’autres significations, cloche signifie " tête " par analogie avec l’objet creux éventuellement rempli d’un cerveau parfois peu fonctionnel, comme chez l’imbécile (" pauvre cloche! ").
Mais quel lien peut-il y avoir entre la tête et le bon repas?
Gaston Esnault indique qu’en 1900 se taper la tête voulait dire "manger".
Mais Warthburg dit que notre expression (avec le mot cloche) voulait d’abord dire "s’enivrer", dérivée de se taper quelque chose ou s’en taper qui s’employaient pour "boire beaucoup" au milieu du XIXe siècle.
Or ceux qui ont déjà vécu cela savent que les lendemain de libations un peu déraisonnables, la tête "tape" un tantinet.
Le sens de s’enivrer est donc compréhensible quand on sait ce qui suivra les excès.
Mais boire beaucoup au point de se soûler, c’est aussi boire à satiété, avec une idée de réplétion qu’on trouve aussi dans le remplissage de nourriture vers lequel a glissé le sens de notre expression, la cloche devenant alors l’estomac ou le ventre, au lieu du siège de la pensée.