Confiture : n. f. La confiture est faite à partir d’aliments bouillis (généralement des fruits) et conservés dans le sucre.
Donner de la confiture à des cochons ; on dit aussi « donner des perles aux cochons », proverbe latin ancien (voir origine de ces deux expressions ci-dessous).
Offrir quelque chose de beau à quelqu’un qui est incapable de l’apprécier.
Il est tombé dans la confiture quand il est né : petit, il était déjà riche.
Mettre/réduire quelqu’un en confiture : l’écraser, le mettre en bouillie.
Confiture d’abricot : secrétion des oreilles (cérumen). (Argot des collégiens).
« De la confiture de langues » : rouler un patin, faire un baiser appuyé et long avec la langue
Gratification, prime.
Misère : être dans une sacrée confiture.
Sang menstruel.
Confiture de lait : sperme.
Être dans la confiture : être drogué.
C’est une confiture : c’est un homosexuel passif.
Pratiques sodomites.
Confiture
L’expression « Donner de la confiture à un cochon » : c’est donner quelque chose à quelqu’un qui ne le mérite pas, qui ne sait pas l’apprécier ou qui n’en a aucune reconnaissance – Gâcher quelque chose.
» Ne jetez pas vos perles aux porcs, de peur qu’ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent. «
Voici, paraît-il, ce que disait le Christ, lorsqu’il recommandait à ses fidèles de ne pas transmettre les paroles sacrées à ceux qui s’en moquent.
Autant dire que l’expression remonte à loin.
Avec le temps, le porc est resté et les perles se sont transformées en confiture (c’est moins coûteux et plus digeste), mais la métaphore reste la même : il est inutile d’offrir une bouteille de Pommard 96 à celui qui n’apprécie pas le vin ou, si vous avez le portefeuille vraiment bien garni, d’offrir un Picasso à celui pour qui peinture est obligatoirement synonyme de monocouche acrylique.
Tout comme il est stupide de vouloir faire du bien à quelqu’un qui ne saura pas apprécier votre geste.