Bœuf-carottes : locut. culin. IGS ,en France, la police des polices (ou l’IGS, Inspection générale des services.
Avoir les bœuf-carottes au cul : policier qui s’est fait repérer par l’IGS.
Il existe deux origines à cette expression argotique datant de la seconde moitié du XXe siècle. La première, donnée par André Larue (dans Les Flics en 1969) viendrait du fait qu’une fois qu’un policier est passé à la moulinette de la police des polices et a été mis à pied, voire « démissionné », il ne lui reste plus que la possibilité d’avoir du boeuf aux carottes à son menu, plat supposé peu cher donc a coût adapté à son nouveau budget.
La seconde est proposée en 1984 dans le film Les Ripoux de Claude Zidi, selon lequel les agents de l’IGS » cuisinent » leurs camarades présumés coupables et les laissent longuement » mijoter « , comme on le ferait d’un bon bœuf aux carottes.
La gendarmerie dispose aussi de ses bœuf-carottes, le BEC ou Bureau des enquêtes et contrôles. En clair, chez eux, il ne fait pas bon tomber sur un BEC.
–