Chou : n.m. Le chou est une plante sauvage ou cultivée qui a de nombreuses variétés potagères.
Bête comme chou : simple, facile (à faire, à comprendre), enfantin.
Entrer, rentrer dans le chou à quelqu’un : l’attaquer, lui donner des coups
En avoir dans le chou : être intelligent.
Bout de chou : petit enfant.
Expressions de tendresse : mon chou, mon petit chou (féminin : choute) (chouchou).
Ce qu’elle est chou ! (ou choute), ce qu’ils sont chou (gentil, mignon).
Tu es un vrai chou.
Mon petit chou en sucre, en susucre.
Se casser le chou : se casser la tête pour quelque chose.
Travailler du chou : être fou.
Avoir le chou farci : se prendre la tête, avoir mal à la tête.
Prendre le chou : énerver, indisposer quelqu’un.
Chou : entreprise ou escroquerie qui ruine ceux qui on apporté les fonds.
Feuille de chou : journal de peu d’importance, magazine léger.
Feuilles de chou : Oreilles. Avoir les oreilles en feuilles de chou.
Se monter le chou : être énervé, excité.
Faire chou-blanc : échouer dans une démarche pou une entreprise, rentrer bredouille, ne rien trouver, ne pas trouver ce qu’on attendait
Faire ses choux gras de quelque chose : en tirer profit.
Être/arriver dans les choux : être en retard ou le dernier du classement.
Tomber, finir dans les choux : qui échoue.
Aller planter ses choux : se retirer à la campagne.
Ménager la chèvre et le chou : ménager les deux camps en évitant de prendre parti.
Faites en des choux et des raves : Faites comme bon il vous plaira, comme vous voulez.
Se taper/se farcir le chou : s’envoyer un bon repas.
Rentrer dans le chou : heurter violemment ou attaquer de front
Chou pour chou : mot pour mot.
Il est bête comme chou : il est extrêmement stupide.
Argent, sous : Je n’ai plus un chou.
Ne pas valoir un trognon de chou : n’avoir aucune valeur.
Chou : résultat des fouilles nasales (jargon des collégiens).
Chou colossal : entreprise destinée à tromper le public par des promesses ridiculement alléchantes.
Aller chou pour chou : suivre exactement la copie imprimée. Autrefois, le terrain du village d’Aubervilliers était presque entièrement planté de choux qui passaient pour meilleurs que ceux des autres endroits. De là, ce proverbe dont on se sert pour égaler sous quelque rapport deux choses dont l’une a été trop rabaissée, ou pour signifier que chaque chose a une qualité qui la rend recommandable.
Être dans les choux : se dit, dans les journaux, par les compagnons qui, pour une cause ou pour une autre, craignent de ne pas arriver à faire leur pige. ; ne pas avoir accompli la tâche qu’un typographe est tenu de faire dans un temps donné, être en retard dans son travail.
Manger les choux par les trognons : être mort et enterré.
Faire/marcher chou pour chou : se satisfaire sexuellement dans une relation homosexuelle.
L’expression « Ménager la chèvre et le chou » : Ménager des intérêts contradictoires.
Le verbe ménager est ici pris dans le sens « traiter avec égards, ne pas déplaire, prendre soin de », comme dans ménager la susceptibilité.
Des esprits éveillés ou ceux qui vont chercher la petite bête diront que, dans les endroits plutôt secs ou on élève des chèvres, il n’y a pas de cultures de choux.
C’est vrai, mais qu’importe ? Lorsqu’une chèvre se trouve face à un chou, que fait-elle ? Eh bien, elle le mange !
Si les deux sont ainsi opposés depuis le XIIIe siècle (sous la forme savoir passer la chèvre et le chou), c’est simplement pour montrer la difficulté qu’il y a et l’habileté qu’il faut à une tierce personne pour obtenir que le chou reste intact et la chèvre peu revendicative ou, plus généralement, pour satisfaire deux parties ayant des intérêts opposés.