Breakfast : n.m. Le breakfast (mot anglais signifiant littéralement « coupure rapide ») est un petit-déjeuner à l’anglaise. Apparu au XIXe siècle, il se composait de viande froide, de bière, de pâté et de fromage, et concernait alors essentiellement les hommes. La société victorienne, soucieuse de resserrer les liens familiaux, en fit le repas le plus important de ajournée. Le breakfast durait longtemps tant il était copieux (jambon, galantine, omelette, langue de bœuf, kedgeree, voire perdrix rôtie, suivis de et de compotes, accompagnés de thé, de miel et de biscuits divers). Aujourd’hui, il est rituellement précédé d’une tasse de thé (ou de café) prise au saut du lit, et se compose de jus de fruits, de céréales (porridge ou corn flakes), d’œufs au plat avec du bacon ou de saucisses grillées, parfois de harengs fumés (grillés ou pochés). Toujours accompagné de toasts grillés, avec beurre et marmelade d’orange, il est servi avec du thé (ou du café), très souvent au lait. Il est parfois complété par des scones, des oatcakes (galettes d’avoine), des buns et des pains mollets. Des traditions régionales subsistent : bouillie d’avoine au babeurre dans le pays de Galles, boudin grillé dans le Lancashire.
Moins copieux que par le passé, le breakfast anglais, largement adopté par les Allemands, les Scandinaves et les Hollandais, reste beaucoup plus substantiel que le petit-déjeuner « continental » (à la française).
Voir Brunch.