Ivresse : n. f. État d’une personne ivre (intoxication produite par l’alcool et causant des perturbations dans l’adaptation nerveuse et la coordination motrice).
Beuverie, bi(t)ture, buverie, caisse, cuite, cuvée, picole, pistache, pocharderie, poivrade, saoulerie, saoulographie, soûlarderie, soûlardise, soûlographie, soûlerie.
Citation de Michel Audiard dialoguiste français : « Si quelque chose devait me manquer, ce ne serait pas le vin, ce serait l’ivresse ».
Citation de François Laroque dans son Dictionnaire amoureux de Shakespeare (Éditions Plon, 2016) : Ivresse : Les scènes de libations voire d’ivrognerie sont fréquentes dans le théâtre de -Shakespeare.
– Lors d’un échange avec son ami Horatio, Hamlet fait allusion aux beuveries de Claudius à la cour d’Elseneur, coutume apparemment bien ancrée chez les Danois mais qu’il dit réprouver.
– Lors de la fête donnée à Chypre pour fêter la victoire sur la flotte turque, Iago entonne une chanson à boire, pour tenter d’entraîner Cassio qui est de garde et de le soûler et de le compromettre vis-à-vis du général.
– Cette fois, ce ne sont plus les Danois, mais les Anglais qui son taxé d’ivrognerie, sachant qu’à la cour le roi Jacques 1er était connu pour ses excès de boisson. En 1606, à l’occasion d’une visite à Londres de son beau-frère, le roi Christian IV de Danemark, les deux souverains s’adonnèrent à une orgie de boissons à bord d’un navire de la flotte danoise, épisode historique qui est peut-être à l’arrière plan de la fameuse scène de bacchanale qui se déroule sur le navire de Pompée dans Antoine et Cléopâtre.
Citation de Arto Paasilinna, écrivain finlandais.« Ils se firent toutefois la remarque qu’ils ne risquaient rien à conduire en état d’ivresse, rien de pire que la mort » dans Petits suicides entre amis.
Citation du poète français Arthur Rimbaud (1854-1891) « L’ivresse, c’est le dérèglement de tous les sens. »
Citation de l’écrivain, philosphe et encyclopédiste français Denis Diderot (1713 – 1784) :
« L’ivresse ôte toute lueur de la raison, elle éteint absolument cette particule, cette étincelle de la divinité qui nous distingue de bêtes ; elle détruit par là toute la satisfaction et la douceur que chacun doit mettre et recevoir dans las société humaine. »
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