

La Corse est une montagne baignant dans la Méditerranée. L’île a son point culminant, le Monte Cinto, à 2710 mètres. De tous temps, les Corses ont été un peuple de montagnards accrochés à leurs rocailles plutôt qu’un peuple tourné vers la mer.
Cette île-de-Beauté fut toscane, étrusque, romaine, goth, vandale, grecque, lombarde, génoise, française, à nouveau génoise et, à partir de 1768, elle devint département français, puis deux départements.
Dans un espace restreint, l’île présente un panorama végétal très contrasté selon les altitudes. Jusqu’à 600 mètres, c’est la zone basse avec les villes et villages du littoral, les vergers d’agrumes et autres arbres fruitiers, les cultures de légumes, etc. Au-dessus de cette altitude, c’est le maquis des bruyères, arbousiers, myrtes, cistes, pins et chênes verts où paissent chèvres et moutons. Le troisième niveau est celui de la châtaigneraie, introduite entre le 16e et le 18e siècle. Dans ces terres peu fertiles, le châtaigner ( » l’arbre à pain » insulaire) fut indispensable pendant de longues années pour éviter les famines. C’est dans ces forêts que paissent encore les porcs, issus de croisements entre les cochons domestiques et les sangliers.
Enfin, plus haut, ce sont d’abord les forêts de hêtres, de pins, de bouleaux puis, à l’étage alpin, les fougères, les myrtilles, etc.
La cuisine corse est une cuisine traditionnelle pratiquée en Corse, qui se transmet de génération en génération.
Châtaignes et porc fumé, poissons et crustacés, vin et gibier : la cuisine corse traditionnelle est à la fois montagnarde et méditerranéenne. Outre les produits courants dans les pays de soleil, comme l’olive, la tomate, l’aubergine et les agrumes (citron, cédrat, orange mandarine, clémentine), elle utilise des fruits assez rares ailleurs, comme l’arbouse, la nèfle et les fruits secs. La châtaigne, qui était jadis à la base de l’alimentation quotidienne, est aujourd’hui utilisée pour les flans, gâteaux, beignets et confitures. L’olive et son huile figurent aussi au rang des éléments de base de cette cuisine qui ignore le beurre. Peu pimentée, la cuisine corse ajoute aux herbes aromatiques du maquis (thym, romarin, serpolet) ou du jardin (basilic, origan) la menthe sauvage, la bourrache, le fenouil sauvage, le lentisque, l’angélique et le myrte.


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