Prononciation : n.f. (mot venant du latin pronuntiatio « déclaration »).
Le mot « prononciation » a plusieurs acceptions :
1. Droit (sens vieilli) : Jugement, arrêt.
Sens moderne : Action de lire le prononcé du jugement.
Assister à la prononciation de l’arrêt.
2. Sens courant : La manière dont les sons des langues sont articulés, dont un mot est prononcé (articulation) ; la manière d’oraliser un signe écrit, lettre ou groupe de lettres. La prononciation du c devant e, i et y est [s] en français. Les faits de prononciation relèvent de la phonétique.
Prononciation des voyelles.
Mots qui ont la même prononciation (homonyme, homophone).
Prononciation correcte, usuelle d’un mot.
Manière d’articuler, de prononcer (propre à une personne, un milieu, une région, une époque). Avoir une bonne, une mauvaise prononciation.
Défauts de prononciation : bégaiement, blèsement, chuintement, iotacisme, lallation, lambdacisme, nasillement, rhotacisme, zézaiement (dysphonie, dystomie).
Spécialiste qui corrige la prononciation. ➙ orthophoniste.
La prononciation populaire, régionale. ➙ accent.
La prononciation du XVIe siècle.
« La vieille prononciation si légère et si coulante et qui de nos jours s’alourdit » (France).
L’art, la manière de prononcer les mots d’une langue conformément aux règles, à l’usage. ➙ phonétique (normative). Manuel, traité de prononciation. Les règles de la prononciation française.
Le fait d’être effectivement prononcé (d’une lettre qui peut ou non être muette).
La prononciation du r final dans tiroir, courir, a été rétablie au XVIIIe siècle.
Prononciation du e caduc.