Fourrer : v. tr. Garnir intérieurement (une pâtisserie, une tourte, une confiserie).
Fourrer quelque chose dans la tête, le crâne de quelqu’un, soit pour le faire apprendre, soit pour le faire croire, accepter.
Je ne sais qui vous a fourré de telles idées dans la tête.
Fourre toi ça dans ta tête : retiens bien ça.
Ne pas savoir où avoir fourré (mis) ses clefs, ses affaires déposer, mettre, placer
sans soin.
Ne plus savoir où se fourrer : ne savoir comment se dérober à la confusion, à la
honte qu’on éprouve.
Fourrer son nez partout : être très curieux.
Fourrer tout ça par terre : jeter par terre.
Fourrer (mettre) son nez dans les affaires des autres : s’occuper des affaires des autres.
Fourrer quelqu’un dedans : le tromper, l’induire en erreur.
S’en fourrer jusqu’au coude : Se bourrer de nourriture. Manger outre mesure.
Se fourrer de bons morceaux par le bec : faire bonne chère.
S’en fourrer jusque-là : manger abondamment ; manger à l’excès.
Posséder sexuellement une femme.
– Citation de l’écrivain espagnol Miguel de Cervantès est un écrivain espagnol (1547-1616) : « Ce n’est pas mon genre de fourrer mon nez dans les affaires des autres, parce que l’histoire de la paille et de la poutre je ne la connais que trop bien » dans son roman Don Quichotte de la Mancha.