Pourceau : n.m. (mot venant du latin porcellus : porc). Porc, cochon.
Jeter des perles aux pourceaux. Signifie, selon l’expression du Nouveau Testament, fournir quelque chose de précieux à quelqu’un qui ne saura pas en tirer profit ou qui est incapable de l’apprécier. On dit plus couramment : donner de la confiture aux cochon
Pourceaux de saint Antoine s’applique « à ces parasites qui mangent partout hors chez eux, et qui ont coutume, suivant le proverbe, de faire comme le pourceau de saint Antoine, de se fourrer partout ».
Être sale comme un pourceau.
Homme qui s’adonne aux plaisirs des sens (épicurien, jouisseur).
Citation de l’écrivain français Louis-Ferdinand Destouches dit Céline (1894-1961) « Mais qu’avez-vous donc fait de votre fienterie personnelle ? de votre égoïsme de pourceaux sournois ? de votre fainéantise spirituelle ? de votre mesquinerie ragoteuse ? De votre rage éternellement dénigrante ? De votre paresse vinassière ? » dans Bagatelles pour un massacre – 1938.