Le Mas de Peint à Arles – France
S’il est un équivalent français du « Marlboro Country », le voilà. Le Mas de Peint est une ancienne manade camarguaise’ située au sud d’Arles, terre d’accueil des taureaux noirs et des chevaux blancs et des Tsiganes. La Camargue est unique : pas de châteaux –rien que de simples ranchs blanchis à la chaux ; et pas d’héritage aristocratique – propriétaires et garçons de ferme travaillent côte à côte’ On y joue du flamenco (les Gypsy Kings viennent de Camargue) ; on y donne des courses de taureaux au cours desquelles d’agiles razeteurs essayent d’arracher un ruban aux cornes du taureau (et de quitter l’arène avant de se faire embrocher). Hommes et femmes y portent fièrement les tissus, imprimés sur bois, fabriqués par des compagnies telles que Souleïado.
Les Américains y retrouveront un style de vie plus proche de celui du Nouveau Mexique ou des estancias d’Argentine, que de l’impeccable raffinement du nord de la France.
Jacques Bon, qui fut propriétaire du Mas de Peint né en Camargue tenait beaucoup à ses racines « cow-boy ». Il prenait toujours part aux rassemblements de chevaux ou de bétail, passait souvent le plus clair de sa journée sur son cheval (blanc, bien sûr), et ne portait que le costume du gardian : chemise à motifs cachemire, pantalons en moleskine et bottes de cheval.
Avec sa femme Lucille, architecte, il avait décidé il y a plus d’une vingtaine d’année, de convertir une partie de son ranch en un petit hôtel de luxe. Mais il n’avait pas pour autant abandonné ses bêtes : cinquante chevaux blancs et trois cents taureaux noirs. Jacques et Lucille Bon savaient dès le début ce qu’ils voulaient. Et, tout d’abord conserver la rudesse si caractéristique de la Camargue.
Les clients ne seraient ni choyés ni bichonnés : « Oui monsieur, non monsieur » comme dans un cinq-étoiles. Ils seraient comme des amis venus les aider à rassembler les chevaux. Ils mangeraient dans la cuisine passeraient la journée à cheval et s’écrouleraient le soir dans une chambre jolie mais pas outrageusement pomponnée. Rien de fastueux et rien de tapageur mais la douce sensation d’une hospitalité vraie, d’une bonne cuisine et de la vie au grand air. Le Mas de Peint est tout à fait conforme à cette ambition. Tout le monde mange ensemble dans la cuisine, les chambres sont grandes mais peu meublées, et on encourage les clients à venir à cheval aider à rassembler les troupeaux. Tous les soirs, vers dix heures, les Bon se livraient à un rituel qu’ils ne manqueraient pour rien au monde. Ils sortaient de leurs appartements privés pour venir saluer leurs hôtes et bavarder avec eux dans la cuisine. Jacques Bon apparaissait comme une star de rodéo, en pantalons de moleskine avec une rayure rouge sur le côté et en chemise de soie rouge à motif cachemire, n’hésitant pas à taper dans le dos des clients, à sortir des blagues et à travailler la salle comme un. Avec sa moustache blanche en crocs et ses pittoresques fringues, c’était un personnage, ce Jacques Bon. Dans leurs articles, les magazines l’avaient qualifié de « Jack Palance de la Camargue ». Il apportait le parfum de pittoresque et de couleur locale qui, conjugué à la touche de raffinement donnée par son épouse rendent le séjour au Mas de peint si plaisant.
Car, malgré l’insistance que mettait Jacques Bon à dire qu’il ne veut pas bichonner ses clients, le Mas de Peint est nettement plus luxueux que la moyenne des ranchs de Camargue- les chambres sont grandes, la literie immaculée (et brodée à la marque du ranch) et les salles de bains sont d’une taille et d’une conception dignes des hôtels citadins les plus raffinés. Une grande piscine avec une terrasse carrelée se cache dans un des paddocks, et une vaste écurie a été transformée en salle de fête. Contrairement à d’autres parties de l’Europe, la Camargue n’a pas été aseptisée et uniformisée par le tourisme. Ici, les gens se cramponnent férocement à leur style de vie.
Jacques Bon nous a quitté en janvier 2012 et sa femme Lucille a repris le flambeau de l’établissement avec sa fille Anaïs qui ont su gardé intact l’esprit camarguais voulu par Jacques Bon.
Les lieux de réception du Mas de Peint :
« Le b, Lounge Bar » : espace cosy et chaleureux de 170 m2. Capacité d’accueil de 10 à 80 personnes.
« La Bergerie », l’insolite sur mesure. Bel édifice du XVIIIème siècle de 750 m2. Capacité d’accueil de 80 à 750 personnes.
« La Cabano dis Ego : Bergerie de 800 m². Arènes sonorisées et éclairées de1 000 places assises. Capacité d’accueil 50 à 1 000 personnes.
« Campement Lodge », toucher les étoiles… et se réveiller avec la nature.
Un campement digne d’un 5 étoiles, un vrai concept événementiel, la solution alternative ou complémentaire à l’hôtellerie classique.
Adresse : Le Mas de Peint à Arles, Le Sambuc, Arles – France
Téléphone : +33 4 90 97 20 62 – Fax : + 33 4 90 97 22 20
Site internet : http://www.masdepeint.com/fr/