Brèche : n.f. (mot venant de l’ancien haut allemand Brecha « fracture »).
Le mot « brèche » a plusieurs acceptions :
1. Ouverture (d’un mur, d’une clôture, etc.).
Spécialement : Ouverture dans une enceinte fortifiée ; percée d’une ligne fortifiée, d’un front (trouée).
Faire, ouvrir une brèche.
Colmater une brèche.
Locution : S’engouffrer dans la brèche ; sens figuré : profiter d’un précédent créé par quelqu’un d’autre.
Être toujours sur la brèche : être toujours à combattre ou prêt au combat ; sens figuré : être toujours au travail, en pleine activité. Battre en brèche : attaquer à coups de canon pour ouvrir une brèche ; sens figuré : attaquer, entamer, ruiner l’activité, un argument, etc.
Battre en brèche le crédit de quelqu’un.
« Cette Gironde qui […] battait le trône en brèche » (Michelet).
Recommandation officielle pour break (tennis).
2. Petite entaille sur un objet d’où s’est détaché un éclat (ébrécher).
Brèches sur une lame d’acier, en dents de scie.
Brèche dans une forêt : bande défrichée. ➙ pare-feu, tranchée.
Sens figuré : Dommage qui entame.
Faire une brèche sérieuse à sa fortune. ➙ perte.
Faire une brèche à la réputation de quelqu’un.
Ouvrir une brèche dans un principe.
Contraire de brèche : fermeture.