Dédire : v.tr. (mot venant de dé- et de dire).
Le verbe « dédire » a plusieurs acceptions :
1. Verbe transitif (sens vieilli) : Désavouer les paroles, la conduite de (quelqu’un) (contredire, démentir).
Dédire quelqu’un de quelque chose.
« Je n’ai pas osé l’en dédire » (Marivaux).
2. Verbe pronominal : Se dédire (sens moderne) : Se rétracter, dire le contraire de ce que l’on a affirmé précédemment. ➙ se contredire, se désavouer, revenir (sur). Se dédire d’une affirmation. Absolt « lorsqu’on a tort avec ses subalternes, on se garde surtout de se dédire » (P.-L. Courier).
Ne pas tenir (ce qui a été affirmé, promis). Se dédire d’une promesse, d’un engagement. ➙ manquer (à), révoquer ; se décommander. « Mais quand ce choix est fait, on ne s’en dédit plus » (Corneille).
Loc. fam. Cochon qui s’en dédit, formule qui accompagne un serment.
Contraires de dédire : confirmer, engager (s’), maintenir, tenir (sa parole).