Élan : n.m. (mot venant de élancer).
Le mot « élan » a plusieurs acceptions :
1. Mouvement par lequel on s’élance.
Spécialement : Mouvement progressif préparant l’exécution d’un saut, d’un exercice.
Prendre de l’élan.
Prendre son élan sur un tremplin (s’élancer).
L’acrobate a mal calculé son élan.
Locution : D’un seul élan : par un seul effort ou en une seule fois.
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : « Courir d’un seul élan hors de la ville ».
Sens figuré : Donner, apporter un élan, de l’élan à quelque chose, lui transmettre une impulsion.
Philosophie : L’élan vital, selon Bergson, mouvement vital, créateur, qui traverse la matière en se diversifiant.
– Citation du philosophe français Henri Bergson (1859-1941) : « L’élan est fini, et il a été donné une fois pour toutes ».
Par extension : Mouvement d’une chose lancée (lancée).
Skieur emporté par son élan.
Rien ne peut arrêter l’élan des troupes.
Reprise soudaine de la voix.
2. Sens figuré : Mouvement spontané, subit, qu’un vif sentiment inspire (impulsion, poussée, transport).
– Citation du philosophe et historien français, membre de l’Académie française Hippolyte Taine (1828-1893) : « Même élan de foi, d’espérance et d’enthousiasme ».
– Citation de l’historien et un homme politique français, membre de l’Académie française Louis Émile Marie Madelin (1871-1956) : « L’élan patriotique de 1792 ».
Un élan de tendresse.
Parler avec élan (chaleur, vivacité).
Un bel élan (dans un discours) (envolée).
Absolu : Mouvement affectueux, moment d’expansion.
Il n’a jamais un élan vers elle.