Froissement : n.m. (mot venant de froisser).
Le mot « froissement » a plusieurs acceptions :
1. Action de froisser, de chiffonner, de plisser ; son résultat.
– Citation de l’écrivain français Edmond Goncourt (1822-1896) : « De petits froissements de la bouche ».
Froissement d’un muscle (claquage, élongation).
Bruissement de ce qui est froissé.
– Citation du poète français Alphonse de Lamartine (1790-1869) : « J’entendis des froissements d’étoffes qu’on pliait ».
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Elle percevait des froissements légers de papier de soie ».
2. Sens figuré : Choc de caractères, d’intérêts en conflit (friction, heurt).
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Malgré l’absence, les froissements, l’incompréhension, Marcelle lui restait chère ».
Ce qui blesse quelqu’un dans son amour-propre, sa sensibilité (blessure, vexation).
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Mon orgueil sans cesse s’irrite de mille infimes froissements ».
Contraires de froissement : entente, satisfaction.
Élongation :
Bruissement :
Plisser :