Recul : n.m. (mot venant de reculer).
Le mot « recul » a plusieurs acceptions :
1. Action de reculer (en parlant d’un mécanisme).
Recul d’un canon, d’une arme à feu, mouvement vers l’arrière après le départ du coup.
Le récupérateur utilise la force produite par le recul.
2. Action de reculer, mouvement ou pas en arrière.
Le recul d’une armée (décrochage, reculade, repli, retraite).
« Il eut un mouvement de recul à l’approche du prêtre » (Mauriac).
Phares de recul.
Sens figuré (Choses) : Régression.
Le recul d’une épidémie.
Un recul de la criminalité.
3 Position éloignée (dans l’espace ou dans le temps) permettant une vision ou une appréciation meilleure (éloignement). Peintre qui prend du recul pour juger un ensemble (distance).
Recul nécessaire à l’historien.
Sens figuré : distanciation.
Avoir, prendre du recul : se détacher par l’esprit d’une situation actuelle, personnelle, pour en juger plus objectivement (se distancier).
« Je ne puis prendre assez de recul pour me considérer d’ensemble » (Sartre).
Manquer de recul.
Avec un peu de recul.
4. Espace libre, permettant à un joueur (au tennis, au ping-pong) de reculer sans être gêné pour reprendre certaines balles. Ce court n’a pas assez de recul.
Contraires de recul : avance, progrès, progression.