Renaissance : n.f. (mot venant de renaître, d’après naissance).
Le mot « renaissance » a plusieurs acceptions :
I)
1. Nouvelle naissance. Les renaissances successives des êtres, dans les religions de l’Inde (réincarnation).
Religion : Régénération de l’âme, de l’être humain.
Renaissance en Jésus-Christ (par le baptême, la pénitence).
2. Sens figuré : Réapparition, nouvel essor (d’une société, d’une institution, d’une activité) (renouveau).
Renaissance des arts, des lettres.
« La renaissance de la civilisation latine », ouvrage du philosophe et historien français, membre de l’Académie française Hippolyte Taine (1828-1893).
La renaissance d’un pays après une guerre.
3. En cuisine : « À la renaissance » se dit, en cuisine classique, d’une grosse pièce de boucherie, braisée ou rôtie, ou d’une poularde, rôtie ou pochée , garnie de légumes alternés : carottes et navets levés à la cuillère parisienne – ou tournés – et glacés
II) La Renaissance (avec un R majuscule) : essor intellectuel provoqué, à partir du XVe siècle en Italie, puis dans toute l’Europe, par le retour aux idées, à l’art antiques gréco-latins.
Période historique allant du XIVe ou du XVe siècle à la fin du XVIe siècle.
La Renaissance correspond aux débuts des Temps modernes.
Humanisme de la Renaissance.
Esthétique qui succède à l’esthétique médiévale, caractérisée par le retour aux canons artistiques et aux thèmes gréco-latins, la perspective classique en peinture.
Tableau, fresque, édifice de la Renaissance.
La poésie de la Renaissance française.
Par apposition : L’architecture, le mobilier Renaissance.
Les châteaux Renaissance des bords de la Loire.
Contraires de renaissance : agonie, mort.