Secousse : n.f. (mot venant de l’ancien français secourre « secouer »).
Le mot « secousse » a plusieurs acceptations :
1. Mouvement brusque qui ébranle un corps (choc, commotion, ébranlement).
Violente secousse.
« Il la poussa d’une secousse si rude, qu’elle s’en alla, défaillante, tomber assise contre le mur » (Zola).
« Au wagon-restaurant où, à cause des secousses, je buvais mon eau d’Évian par le nez » (Mauriac)(à-coup, cahot, soubresaut).
Locution familière : Il n’en fiche pas une secousse : il ne fait rien ( Il n’en fiche pas une rame).
Prendre une secousse électrique. ➙ décharge.
Spécialement : Secousses telluriques (séisme).
Médecine : Secousse musculaire (convulsion, spasme).
2. Sens figuré : Choc psychologique. Ça a été pour lui une terrible secousse (traumatisme).
La grande secousse de la révolution (bouleversement).
3. Au Canada : Intervalle de temps assez long qui s’écoule entre deux évènements.
Cela fait une secousse qu’ils sont partis.
Locution : Par secousses : de temps en temps ; de manière irrégulière.
Travailler par secousses.