Tuile : n.f. (mot venant du latin tegula, de tegere « couvrir »).
Le mot « tuile » a plusieurs acceptions :
1. Plaque de terre cuite servant à couvrir des édifices.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Des maisons à toitures rouges, composées de tuiles plates et rondes semblables à des écailles de poisson ».
Région (Sud-ouest) : Tuile(-)canal : tuile creuse de forme tronconique, appelée aussi tuile romaine.
Tuiles mécaniques ou à emboîtement, faites à la machine et s’emboîtant peu profondément pour peser moins.
Tuiles imbriquées, qui chevauchent.
Tuiles faîtières : qui recouvrent l’arrête supérieure d’un toit.
Couverture de, en tuiles.
Usine de fabrication de tuiles : tuilerie.
Collectif : L’ardoise est plus légère que la tuile.
Par extension : Tuiles de pierre, de marbre.
2. Par analogie : Chacune des plaques métalliques munies de crampons qui composent les chenilles des véhicules.
3. Tuile : Petit-four sec moulé en forme de tuile sur un rouleau à pâtisserie.
Tuiles aux amandes.
4. Sens figuré et familier : Désagrément inattendu (comparé à une tuile qui tombe sur la tête de quelqu’un) (catastrophe, malchance ; familier : guigne, poisse).
– Citation d l’écrivain français, membre de l’Académie française Jean Dutourd (1920-2011) : « Zut, je l’ai rendue trop amoureuse, et elle me propose le mariage. Quelle tuile ! ».