Pédant : n. et adj. (mot venant d l’italien pedante, du grec paideuin « éduquer, enseigner »).
Le mot « pédant » a plusieurs acceptions :
1. Nom masculin (sens vieilli et souvent péjoratif) : Celui qui enseigne aux enfants.
– Citation de l’écrivain français Stendhal (1783-1842) : « M. Joubert, morne pédant montagnard […] qui me montrait le latin » (pédagogue).
2. Sens moderne : Personne qui fait étalage d’une érudition affectée et livresque, qui fait preuve de pédanterie (cuistre).
– Citation de l’homme d’Église, théologien, pédagogue et écrivain français François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit couramment Fénelon (1651-1715) : « Pédant hérissé de grec ».
Quelle pédante ! (bas-bleu).
– Citation de l’écrivain et auteur dramatique français Jules Renard (1864-1910) : « Un pédant est un homme qui digère mal intellectuellement ».
3. Adjectif : Qui manifeste prétentieusement une affectation de savoir, d’érudition.
Il est un peu pédant.
Professeur qui parle sur un ton pédant (docte, magistral, solennel).
– Citation du romancier, biographe, conteur et essayiste français André Maurois (1885-1967) : « L’École normale a engendré un type d’humour, un peu pédant mais très divertissant : le canular ».
Un air pédant (prétentieux, suffisant).
Pédagogue :
Pédanterie :
Livresque :