Prospérité : n.f. (mot venant du latin prosperitas, de prosperus).
Le mot « prospérité » a plusieurs acceptions :
1. État heureux, situation favorable d’une personne quant au physique (bien-être, santé), à la fortune (fortune, richesse, succès) et aux agréments qui en découlent (bonheur, félicité).
– Citation de l’écrivain français Georges Duhamel (1884-1966) : « Édouard connut les effets d’une grande prospérité matérielle et morale ».
Jaloux de la prospérité d’autrui.
Pluriel, sens vieilli ou littéraire : Moments, états de prospérité, jours heureux, fortunés.
– Citation de l’écrivain, journaliste, essayiste et pamphlétaire Antoine Rivaroli, dit de Rivarol, ou simplement Rivarol (1753-1801) : « Les états médiocres sont aussi éloignés des grandes prospérités que des grandes infortunes ».
2. État d’abondance, augmentation des richesses (d’une collectivité, d’une entreprise).
Et spécialement : Progrès dans le domaine économique.
Prospérité nationale.
Époque de prospérité et de culture.
La prospérité d’une firme, d’une ville, d’un pays.
Affaire, économie, industrie en pleine prospérité (activité, développement, essor).
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Pendant les périodes de prospérité les grandes entreprises écrasent les petites ».
Contraires de prospérité : infortune, malheur ; pauvreté, crise, dépression, marasme, ruine.