Poêle : n.f. Une poêle est un ustensile de cuisson rond ou ovale, peu profond, à rebord évasé, muni d’une longue queue. La poêle sert à frire, à faire sauter ou revenir viandes, poissons, légumes et œufs, et à cuire divers appareils (crêpe, croquette, omelette, etc.).
Une poêle classique, en tôle d’acier noire, doit être épaisse et lourde, pour ne pas se déformer. On la nettoie avec du papier journal et dur gros sel ; afin qu’elle ne rouille pas, il suffit de la graisser, après séchage, avec un tampon à peine imbibé d’huile.
Désormais, on lui préfère des matériaux plus légers, plus esthétiques ou d’un entretien plus facile : acier inoxydable, fonte émaillée ou aluminium avec revêtement antiadhésif ou PTFE (Voir ce sigle).
– La poêle à frire classique est un ustensile polyvalent, mais il existe des poêles à usage spécifique.
– La poêle à truite (ou à poisson), ovale, convient pour la cuisson des poissons meunière.
– La poêle à crêpes (également appelée « «crêpière » ou « tuile »), ronde, possède un très petit rebord pour permettre à la spatule de décoller facilement la pâte et de retourner la crêpe.
– La poêle à omelette des cuisiniers, qui est souvent en cuivre étamé intérieurement, a un haut rebord et permet une cuisson uniforme des œufs dans toute l’épaisseur.
– La poêle à blinis, au diamètre des petites crêpes russes, possède un rebord assez haut.
– La poêle à marrons, ronde et percée de trous, est munie d’une queue très longue pour faire griller les châtaignes sur les braises.
– La poêle à flambage, utilisée surtout pour flamber à table les entremets ou certaines prépartions, est en cuivre et d’une forme élégante.
– Citation de l’écrivain chilien Luis Sepúlveda (1949-2020) : « En s’approchant du réchaud à kérosène, ils découvrirent la source de l’odeur. L’appareil était encore tiède. Il ne restait plus une goutte de combustible et la mèche était consumée. Une poêle contenait des restes de deux queues d’iguane carbonisées » dans le Vieux qui lisait des romans d’amour (1988).
– Citation de l’écrivain américain Truman Capote, de son nom de naissance Truman Streckfus Persons (1924-1984) : « Sans se soucier du bacon qui se recroquevillait dans la poêle et du café qui avait refroidi jusqu’à en devenir imbuvable, elle versa la pâte dans un gaufrier qu’elle avait oublier de graisser », dans son roman La Traversée de l’été (publié à titre posthume en 2005).
– Citation de l’écrivain américain John Fante (1909-1983) : « Une fois dans la cuisine, j’ai eu droit de sentir les odeurs des ordures dans l’évier avec vue sur les poêles graisseuses sur le fourneau. » dans le roman Demande à la poussière (Ask the dust) (1939).
Voir aussi Poêle sous Argot de bouche.
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