Bal : n.m. (mot venant de l’ancien français baller « danser »).
Le mot « bal » a plusieurs acceptions:
1. Réunion où l’on danse (soit de grand apparat, soit populaire) (danser).
Aller au bal.
Donner un grand bal pour ses dix-huit ans (soirée).
Ouvrir le bal, y danser le premier.
Bal public.
Les bals du 14 Juillet.
Bal champêtre.
Bal populaire, bal musette.
Bal costumé, masqué, travesti.
Bal de têtes, où seules les têtes sont travesties.
Robe de bal.
Salle de bal.
Carnet de bal, où les dames inscrivaient le nom de leurs danseurs.
Locution figurée : Conduire, mener le bal : être le responsable (d’une action collective).
2. Lieu où se donnent des bals.
Le bal Bullier (*).
Un petit bal musette de Montmartre (dancing, guinguette ; populaire : bastringue).
(*) Le bal Bullier était une salle de bal créée par François Bullier au milieu du xixe siècle à Paris, qui a fermé définitivement ses portes en 1940.
Il était situé 31 avenue de l’Observatoire (actuel 31, avenue Georges-Bernanos) dans le quartier du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris, à l’emplacement de l’actuel Centre sportif universitaire Jean-Sarrailh du CROUS de Paris.
3. Début des paroles de la chanson « Le petit bal perdu » chantée par le comédien et chanteur français André Raimbourg, dit Bourvil (1917-1970) :
« C’était tout juste après la guerre
Dans un petit bal qu’avait souffert
Sur une piste de misère
Y en avait deux, à découvert
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s’appelait
Qui s’appelait
Qui s’appelait
Qui s’appelait
Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c’est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d’eux
Y avait tant d’insouciance
Dans leurs gestes émus
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ».