Drille : n.m. Le mot drille, dont l’étymologie est controversée, apparaît en 1628 dans l’argot militaire. Il désigne d’abord un soldat vagabond, un soudard que ne se prive pas de se fournir en boisson et nourriture, plus ou moins de force, chez l’habitant.
L’expression « de joyeux drilles » : de joyeux et sympathiques compagnons.
Probablement parce que ces » drilles » étaient souvent des fêtards, qu’ils étaient entre eux de bons compagnons que se soutenaient aussi bien dans leurs mauvaises actions que dans leurs beuveries et autres orgies, il en est resté, malgré le côté négatif initial de leur comportement, une image de camaraderie qui a perduré jusqu’à maintenant.
On a eu autrefois les bons drilles et les mauvais drilles, mais il ne nous reste plus maintenant que les joyeux drilles, à peu près synonyme de joyeux lurons, et, plus rarement, les vieux drilles, syntagme plus spécialisé pour désigner des libertins.