Rapine : n.f. (mot venant du latin rapina, de rapere « prendre »).
Le mot « rapine » a de nombreuses acceptions :
1 Action de ravir, de prendre par violence quelque chose (produits, argent, armes,…) ou quelqu’un (enlèvement).
Citation du naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, philosophe et écrivain français Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) : « Le penchant du loup pour la rapine et la destruction ».
Vol, pillage.
Actes de rapine.
Rapines des soldats en campagne (maraude).
Les vols et les rapines des fermiers généraux (*) (concussion).
Vivre de rapines.
(*) La Ferme générale est la jouissance d’une partie des revenus du roi de France, consentie par ce dernier, sous certaines conditions, à un adjudicataire dont les cautions forment la Compagnie des fermiers généraux, en l’occurrence une « union de plusieurs personnes qui s’associent pour entrer dans les affaires du Roi ». Créée par Louis XIV, à l’initiative de Colbert en 1680, l’institution avait pour vocation de prendre en charge la recette des impôts indirects, droits de douane, droits d’enregistrement et produits domaniaux.
2. Ce qui est pris par la rapine.
Citation de l’écrivain français Jules Michelet (1798-1874) : « Il y avait là les rapines de plusieurs siècles ».
Verbe intransitif : rapiner.
Nom féminin : rapinerie.