
Lu Wenfu : Lu Wenfu (陆文夫 lù wénfū) est un écrivain chinois contemporain, né le 23 mars 1928 à Taixing 泰兴 tàixīng, province du Jiangsu et décédé le 9 juillet 2005 à Suzhou 苏州 sūzhōu), la Venise chinoise, proche de Shanghai, où sa fille Lu Jen a repris le restaurant Lao Suzhou, le « Vieux Suzhou », fondé par son père (Voir l’encart sur le restaurant ci-après).
Après avoir été banni et exilé pendant la Révolution culturelle, Lu Wenfu reprit la plume pour écrire de nombreuses nouvelles et textes en prose, c’est aussi un gastronome connu. Auteur en particulier de la nouvelle Le Gastronome et des romans Vie et passion d’un gastronome chinois et Nid d’hommes.
Dans son roman Vie et passion d’un gastronome chinois (1994). Les deux héros de ce roman, un gourmet invétéré et le narrateur chargé de « moraliser » le monde de la haute gastronomie de Suzhou, symbolisent par le combat qu’ils se livrent la lutte fratricide que connut le pays à l’époque où Lu Wenfu était exilé.
La gourmandise l’emportera, car, en Chine, ce qui est bon plaît à tout le monde, aux pauvres comme aux riches.
Il est l’initiateur de la « littérature des ruelles », grâce aux premières nouvelles qu’il a publiées.
Éditeur et rédacteur en chef de la Revue de Suzhou (苏州杂志 sūzhōu zázhì).
Gastronome émérite, il a contribué à fonder un restaurant de spécialités de Suzhou, le « Vieux Suzhou » (老苏州 lǎosūzhōu), et est même l’inventeur d’une recette d’une soupe de poulet servie dans une pastèque.
Le restaurant Le Vieux Suzhou
À Suzhou , le restaurant le Vieux Suzhou (老苏州茶酒楼 [lǎosūzhōu chájiǔlóu]) créé en 1995, a une histoire un peu particulière, puisque que c’est l’écrivain Lu Wenfu (陆文夫 [lù wénfū]), l’auteur du fameux Vie et Passion d’un gastronome chinois qui a été à son initiative.
À l’époque, il voulait, grâce aux recettes, financer sa Revue de Suzhou (《苏州杂志》 [sūzhōu zázhì]), mensuel consacré exclusivement à la culture de la Venise de l’Orient, qui manquait cruellement de fonds. Il a voulu transposer sur la carte du restaurant l’esprit de culture raffinée qui animait la rédaction de la revue. Dès lors, il a fait appel à un chef renommé, spécialiste de la cuisine locale et qui avait fait sa carrière dans quelques-unes des meilleures adresses de la ville, pour proposer à sa clientèle de connaisseurs quelques-uns des joyaux de la gastronomie suzhoulaise.
La carte des mets est une véritable anthologie de ce que la cuisine de Suzhou a de mieux : poisson-écureuil (松鼠鳜鱼 [sōngshǔ guìyú]), canard « parfumé et croquant » (香酥鸭 [xiāngsūyā]), anguille de marais à l’huile tonitruante (响油鳝糊 [xiǎngyóu shànhú]), omelette aux poissons d’argent du lac Tai (银鱼炒蛋 [yínyú chǎo dàn]), escargots farcis (田螺塞肉 [tiánluó sāi ròu]), soupe à la brasénie (莼菜汤 [chúncàitāng]).
Difficile de trouver ailleurs un assortiment plus représentatif et original.
Ne s’y trompent d’ailleurs pas les fins palais, qu’ils soient autochtones ou de passage, qui, à l’heure du déjeuner ou du dîner, assaillent le seuil du restaurant et sont prêts à patienter plusieurs dizaines de minutes pour qu’une table se libère.
Le restaurant comporte une grande salle au rez-de-chaussée, et des salons privatifs à l’étage.
Le Vieux Suzhou se trouve au 658 de la rue de « Dix perfections » (十全街 [shíquánjiē]), non loin du célèbre Jardin du Maître des Filets (网师园 [wǎngshīyuán]).
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