Branler : verbe (mot venant de la contraction de brandeler « osciller », de brandir).
Le verbe « branler » a plusieurs acceptions :
I) Verbe transitif :
1. Branler la tête, la remuer d’avant en arrière, ou d’un côté à l’autre (balancer, hocher, secouer).
2. Sens vieilli ou en locution (à cause de l’emploi vulgaire).
Sens vulgaire : Masturber (quelqu’un).
Verbe pronominal : Se branler.
Sens figuré et vulgaire : Faire, fabriquer.
– Citation de l’écrivain français Raymond Queneau (1903-1976) : « Et le type, […] qu’est-ce qu’il branle ? » (foutre).
J’en ai rien à branler.
S’en branler : s’en moquer.
– Citation de l’écrivain et avocat français Albéric de Gayardon dit Abel Quentin (né en 1985) : « On parlait d’un essai sur un poète inconnu au bataillon, tout le monde s’en branlait profondément ».
II) Verbe intransitif :
1. Être instable, mal fixé (chanceler, osciller, vaciller).
Une chaise, une dent qui branle.
Branler dans le manche, se dit d’un outil mal emmanché.
Sens figuré : Manquer de stabilité, de solidité.
2. Région (Bretagne ; Canada) : Hésiter, tergiverser (balancer).
Elle branle encore.
Contraire de branler : tenir.
Hocher :
Vaciller :
Solidité :
Emmanché : (citation La Fontaine)