Coiffer : v.tr. (mot venant de coiffe).
Le verbe « coiffer » a plusieurs acceptions :
I )
1. Couvrir la tête de (quelqu’un).
Coiffer un enfant d’un bonnet.
Verbe pronominal : Se coiffer d’un chapeau.
 Participe passé adjectif : Coiffée d’une toque (chapeauter ; casquer, encapuchonner).
 Absolu : Cette toque coiffe bien (coiffant).
2. Par analogie : recouvrir, surmonter.
« La neige coiffait les collines » (Martin du Gard).
« Une lampe à opium coiffée de son chapeau de verre » (Colette).
3.  Mettre sur sa tête.
« Il coiffait un chapeau mou » (Colette).
 Locution familière et sens vieilli : Coiffer sainte Catherine, se dit à propos d’une jeune fille célibataire à vingt-cinq ans (catherinette) qui a lieu le 25 novembre.
« Si tu coiffes sainte Catherine, tu es fichue, tu resteras fille » (C. Laurens).
 II) Arranger les cheveux de (quelqu’un) en une coiffure.
Coiffer un enfant (peigner ; friser).
Se faire coiffer chez le coiffeur.
Verbe pronominal : Se coiffer.
Elle est en train de se coiffer.
III) Sens figuré :
1. Sens vieilli : Séduire (quelqu’un).
Verbe pronominal : Se coiffer de : s’enticher, s’éprendre de.
2. Dépasser d’une tête à l’arrivée d’une course.
Par extension : Coiffer un concurrent, le dépasser.
Se faire coiffer (au poteau) : être dépassé sur la ligne d’arrivée ; fig. perdre la première place.
3. Réunir sous son autorité, être à la tête de (chapeauter).
La société coiffe plusieurs filiales.
Contraires de coiffer : décoiffer, découvrir.
Filiale : n.f. (mot venant de fille).
Coiffeur : nom (mot venant de coiffer).