Érafler : v.tr. (mot venant de é- et de rafler).
Le verbe « érafler » a plusieurs acceptions :
1. Entamer légèrement la peau de.
Par chance, la balle n’a fait que l’érafler.
Il s’est éraflé la main avec un clou.
S’érafler les genoux en tombant (écorcher, égratigner).
Participe passé adjectival : Genou éraflé.
– Citation de l’écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : Sens figuré : « Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire ».
2. Par analogie : Érafler le plâtre d’un mur, le bois d’un meuble (rayer).
Participe passé adjectival : Cuir éraflé.