Fourvoyer : v.tr. (mot venant de fors et de voie).
Le verbe « fourvoyer » a plusieurs acceptions :
1. Littérature : Mettre hors de la voie, détourner du bon chemin (égarer).
Ce guide nous a fourvoyés.
Verbe pronominal : Se fourvoyer (se perdre).
Participe passé adjectival : Citation du romancier et dramaturge française Georges Moinaux ou Moineau, dit Georges Courteline (1858-1929) : « Ils étaient mal partis, fourvoyés en un véritable et inextricable labyrinthe, en un enchevêtrement de ruelles obscures ».
2. Sens figuré et littéraire : Détourner, égarer, tromper.
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) :« Les demi-savants sont nombreux pour accepter une théorie de tradition, qui les guide ou qui les fourvoie ».
Verbe pronominal (plus courant) : Se fourvoyer dans une entreprise dangereuse.
Absolu : Persuadé.
– Citation du romancier et cinéaste français Alain Robbe-Grillet (1922-2008) : « De s’être fourvoyé dès le début et n’apercevant pas le moyen de se tirer d’affaire » (se tromper ; faire fausse route).
Contraire de fourvoyer : guider.