Louper : verbe (mot venant de loup).
Le verbe « louper » a plusieurs acceptions :
1. Mal exécuter (un travail, une action).
Ne pas réussir (quelque chose) (manquer, rater).
Élève qui loupe un examen.
Acteur qui loupe son entrée.
– Citation de l’écrivain français Raymond Queneau (1903-1976) : « Riton esquissa le même mouvement et le loupa ».
2. Ne pouvoir prendre, laisser échapper (manquer, rater).
Nous allons louper notre train.
Louper l’occasion.
– Citation de l’écrivain, homme politique, scénariste et journaliste français Henri Barbusse (1873-1935) : « Faut pas louper son tour ».
Locution : Il n’en loupe pas une : il a fait la gaffe, la bêtise qu’il ne fallait pas faire.
Ne pas réussir à rencontrer :
Je l’ai loupé à la gare.
Verbe pronominal réciproque : Nous nous sommes loupés de peu.
Ne pas atteindre : Louper la cible.
Sens figuré : Ne pas louper quelqu’un, l’accabler, le châtier.
– Citation de l’écrivain français Thierry Jonquet (1954-2009) : « Les keufs l’avaient pas loupé, paf, deux ans ferme ».
3. Verbe intransitif : Rater.
Ça n’a pas loupé, manqué.
4. Verbe pronominal : Se louper : se tromper ; échouer ; rater son coup (se foirer).
– Citation de l’écrivain français Philippe Jaenada (né en 1964) : « Pour une fois, [il] va se louper (qui n’a pas ses petites baisses de régime ?) ».