Préambule : n.m. (mot venant du latin praeambulus, de praeambulare « marcher devant »).
Le mot « préambule » a plusieurs acceptions :
1. Droit : Ce dont on fait précéder un texte de loi pour en exposer les motifs, les buts.
Préambule de la Constitution.
– Citation de l’écrivain français Montesquieu (1689-1755) : « Les préambules des édits de Louis XIV furent plus insupportables aux peuples que les édits mêmes ».
Exposé d’intentions préalable à un discours, à un écrit (avant-propos, exorde).
– Citation de l’écrivain français Jules Michelet (1798-1874) : « Au lieu d’en venir au fait, il errait, s’embarrassait dans un interminable préambule ».
2. Paroles, démarches qui ne sont qu’une entrée en matière.
Assez de préambules !
Sans préambule : à brûle-pourpoint (D’entrée de jeu, tout de go, tout à trac).
– Citation de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : « Il me demanda avec brusquerie, sans préambule, comme le fruit d’un problème longtemps médité en silence ».
Sens figuré : Ce qui fait présager quelque chose (prélude).
La situation va empirer, ce n’est qu’un préambule.
Contraires de préambule : conclusion, péroraison.