Rempart : n.m. (mot venant de remparer, de re- et emparer, avec t final dû à l’ancienne forme boulevart, boulevard).
Le mot « monument » a plusieurs acceptions :
1. Forte muraille, levée de terre, etc., qui forme l’enceinte d’une forteresse, d’une ville fortifiée (mur).
– Citation de l’écrivain français Gustave Flaubert (1821-1880) : « Le rempart […] était formé par deux murailles et tout rempli de terre ».
Parties d’un rempart ; ouvrages qui renforcent un rempart (fortification ; escarpe, talus, terre-plein).
Rempart crénelé.
Remparts d’un château fort.
Protéger une ville par des remparts.
2. Au Pluriel : Zone d’une ville comprise entre les remparts et les habitations les plus proches.
Se promener sur les remparts.
3. Littéraire : Objet qui sert de protection pour le corps tout entier.
– Citation de l’écrivaine française Colette (1873-1954) : « Un rempart de cyprès qui m’abritent du mistral ».
Locution : Faire un rempart de son corps à quelqu’un, le protège physiquement.
Abstrait : Ce qui protège.
Citation du dramaturge et comédien français Molière (1622-1673) : « Contre la médisance il n’est point de rempart ».
Le rempart de la foi, de la vertu.
Le dernier rempart contre la violence.