Reniement : n.m. (mot venant de renier).
Le reniement est le fait de renier.
Le reniement de Jésus par saint Pierre (*).
Reniement de sa foi, de sa religion (abjuration, apostasie).
Reniement de ses opinions, d’un parti (abandon, désaveu, répudiation).
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Je tiens pour néfastes certains reniements de notre passé ».
(*) Pierre (saint Pierre pour l’Église catholique et le christianisme orthodoxe), Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Parmi les apôtres, il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des trois piliers de l’Église de Jérusalem avec Jacques et Jean. Il est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome.