Cocido montañés (cuisine espagnole ) : Le cocido montañés (ragoût de montagne) est un plat à la cuillère typique de la cuisine cantabrique, en Espagne.
Il s’agit d’un ragoût fait maison dont les composants essentiels sont les haricots blancs et le chou (généralement de la variété asa de cántaro) auquel s’ajoute le compango composé de chorizo, de côtes levées, de boudin et de bacon.
Contrairement à d’autres types de ragoûts typiquement espagnols comme le Madrid, le Maragato, le Pasiego ou le Lebaniego ne contiennent pas de pois chiches comme élément principal du plat et, contrairement à d’autres ragoûts, tous les ingrédients sont consommés en même temps, sans séparer les soupe du reste.
Caractéristiques du Cocido montañés : C’est un plat fort, à haute teneur calorique, c’est pourquoi il est souvent consommé seul et plus fréquemment pendant les mois d’hiver.
On pense qu’il est apparu au XVIIe siècle et qu’il était préparé pour lutter contre les rigueurs du climat hivernal humide et froid de La Montañana. Actuellement, au sein de la communauté autonome, la vallée de Cabuérniga est célèbre et se distingue par sa préparation, étant la région du ragoût de montagne par excellence, malgré le fait qu’il puisse être consommé partout en Cantabrie.
Composition du Cocido montañés : Il est composé principalement de haricots blancs, de chou cavalier, de chorizo, de boudin noir (morcilla), de côtes de porc et du lard, tous issus de matacíu del chon, une tradition très répandue et équivalente à la Saint Cochon de certaines régions de France.
Dénomination : L’origine du nom cocido montañés est ancienne et elle est documentée dans la presse depuis le début du XXe siècle : » La caravane minable, depuis les temps dorés, se rend à Ampuero le samedi à la recherche de pain. Il vient de Laredo, de Castro, de Santoña, de Colindres marchant, marchant, sans céder à la fatigue, sans autre pensée que d’arriver le plus tôt possible pour recevoir en cadeau un bol de soupe ou une assiette du savoureux cocido montañé « .
Certaines sources récentes ont attribué à tort l’origine de son nom à une campagne de promotion touristique menée par la Délégation de l’Information et du Tourisme en 1966.
