Thiéboudienne (cuisine sénégalaise) : Le thiéboudienne est un des plats les plus célèbres de la cuisine sénégalaise. C’est même le plat national du Sénégal. On l’appelle aussi
Il existe deux sortes de thieboudiènne. Le premier est le thiéboudiène, thiéboudienne (parfois orthographié ceebu jën ou encore tieb bou dien et souvent abrégé en tieb, ce qui est d’ailleurs une erreur). Il est appelé par les locaux « tiep ».) ou encore ceebu jën, soit littéralement en wolof (*) « riz au poisson ».
Le second est le thiebouyappe, constitué avec le même thieb mais en remplaçant le poisson par de la viande.
Recette et variantes du thiéboudiène : Il s’agit d’une préparation de type been cin. Ben cin signifie littéralement une marmite car le thiep se prépare avec une seule marmite. Niari cin signifie deux marmites cette appellation désigne les plats sénégalais cuisinés avec deux marmites l’un comprenant la sauce et l’autre le riz cuit à la vapeur qui l’accompagne.
Il est fait à base de riz, de poisson, de sauce tomate, et de légumes comme du chou, des carottes, du manioc, etc. On le retrouve aussi dans les pays voisins comme la Mauritanie ou la Gambie (benechin), voire dans le reste de l’Afrique de l’Ouest sous l’appellation de « riz wolof », « riz cuit au gras » ou « riz sénégalais ».
Les Sénégalais attribuent l’origine de ce plat à la ville de Saint-Louis, au XIXe siècle, où l’on prépare une variante nommée thiéboudiène penda mbaye.
À noter que la dénomination « tchèp », en dehors du Sénégal, fait en réalité davantage référence au riz wolof de manière générale, sans qu’il n’y ait forcément de poisson dedans (le mot wolof « ceeb » signifiant « riz »).
(*) Wolof : Le wolof est une langue parlée au Sénégal et en Mauritanie. C’est une langue sénégambienne appartenant à la branche des langues atlantiques, un sous-groupe de la famille des langues nigéro-congolaises. Le wolof gambien est intelligible avec elle, mais suffisamment différent pour être classé à part.