Suspendre : v.tr. (mot venant de sus- et pendre ; de l’ancien français soupendre, souspendre « interrompre, arrêter » ; du latin suspendere).
Le verbe « suspendre » a de nombreuses acceptions :
I) Sens temporel : Rendre pour un temps immobile, inactif ; supprimer pour un temps.
1. Interrompre (une action) (arrêter).
Suspendre les combats (cesser).
2. Mettre un terme aux activités, aux effets de.
Suspendre la constitution, les garanties constitutionnelles.
Suspendre un journal, la publication.
Suspendre quelqu’un, le destituer provisoirement (Mettre à pied).
3. Remettre, reporter à plus tard : surseoir (à).
Suspendre les paiements.
Suspendre son jugement : attendre pour juger d’avoir pu se former une opinion.
II) Faire pendre.
1. Tenir ou faire tenir (une chose), de manière à ce qu’elle pende (fixer, pendre).
Suspendre un lustre au plafond (suspension).
Suspendre un hamac entre deux arbres.
Suspendre à (ou par) un clou, un crochet (accrocher).
Suspendre des vêtements à un portemanteau, dans une penderie.
2. Sens vieilli : Faire tenir dans une position élevée (suspendu).
3. Verbe pronominal : Se suspendre. Se pendre, se tenir pendu.
4. Locution : Être suspendu aux lèvres, aux paroles de quelqu’un, l’écouter avec avidité (Boire les paroles de quelqu’un ; être tout ouïe).
Contraires de suspendre : continuer, prolonger, maintenir, décrocher, dépendre.