Cabrer : verbe (mot venant du latin capra « chèvre », par l’ancien occitan).
Le verbe « cabrer » a plusieurs acceptions :
I) Verbe pronominal : Se cabrer
1. Se dresser sur les pattes de derrière (animaux).
– Citation de l’écrivain français Georges Duhamel (1884-1966) : « il prit peur, se cabra, lança quelques ruades ».
Un cheval qui se cabre devant l’obstacle.
Faire cabrer son cheval (ellipse de se).
2. Sens figuré : Se dresser contre (quelque chose ou quelqu’un) (se rebiffer, se révolter).
Se cabrer à l’idée de céder.
– Citation de l’écrivain français Roger Caillois (1913-1978) : « L’artiste se cabre constamment contre la morale ».
II) Verbe transitif :
1. Faire se dresser (un animal).
Cabrer son cheval.
2. Dresser, révolter (quelqu’un), l’inciter à résister, à s’opposer.
On l’a cabré contre son père (braquer).
3. Cabrer un avion : redresser l’avant.
Absolu : Citation de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : « On cabre pour sauver son altitude ».