Cote : n.f. (mot venant du latin médiéval quota, de quota pars « part qui revient à chacun »).
Le mot « cote » a plusieurs acceptions :
1. Montant d’une cotisation, d’un impôt demandé à chaque contribuable (contribution).
Cote mobilière, foncière.
Locution figurée : Cote mal taillée : compromis qui ne satisfait personne.
Accepter une cote mal taillée .
2. Marque servant à un classement.
Pièce sous la cote A, B, 3, 4.
Document, dossier portant cette marque.
Cotes composant un dossier de plaidoirie.
3. Constatation officielle des cours (d’une valeur, d’une monnaie) qui se négocient par l’intermédiaire d’agents qualifiés (spécialement en Bourse) (change, cotation, cours).
La cote de l’Argus, pour le marché des voitures.
Par extension : Cote officielle ou cote : tableau indicateur des cours officiels.
Valeurs admises à la cote de la Bourse.
Actions inscrites à la cote.
Marché hors cote ; substantif : le hors-cote.
4. Estimation :
Cote d’un cheval : estimation de la valeur de l’animal, de ses chances de victoire.
La cote d’un devoir (note).
Cote d’amour : appréciation d’un candidat, basée sur une estimation de sa valeur morale, sociale.
Cote de popularité : résultat d’un sondage d’opinion sur la popularité d’une personne (indice).
Locution : Avoir la cote : être apprécié, estimé.
Avoir la cote auprès de quelqu’un.
Familier : Avoir une cote d’enfer : être très apprécié.
5. Troisième coordonnée d’un repère cartésien ; chiffre indiquant une dimension (en géométrie descriptive), un niveau (en topographie).
Pièce usinée aux cotes requises.
La cote 206 : le point qui, sur la carte, est coté 206 (altitude).
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : « S’efforcer de parvenir à la cote moins huit cents ».
Cote d’alerte : niveau d’un cours d’eau au-delà duquel commence l’inondation ; sens figuré : point critique.