Dédain : n.m. (mot venant de dédaigner)
Le mot « dédain » a plusieurs acceptions :
1. Le fait de dédaigner ; mépris exprimé (arrogance, hauteur, mépris).
Un dédain hautain, ironique, narquois, railleur.
Moue de dédain.
Répondre avec dédain.
Regarder avec dédain, du haut de sa grandeur (toiser).
Sourire de dédain (dérision).
Avoir le plus complet dédain, n’avoir que du dédain pour quelqu’un, quelque chose.
– Citation de l’écrivain, philologue, philosophe, épigraphiste et historien français Ernest Renan (1823-1892) : « Son dédain pour la philosophie perçait à chaque mot ; c’était un perpétuel sarcasme ».
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « Ce Yann, avec son dédain des filles, son dédain de l’argent, son dédain de tout ».
2. Sens vieilli ou littéraire : Les dédains : les manifestations de dédain.
Il a supporté ses dédains.
Contraires de dédain : admiration, considération, déférence, estime, respect.