Martyre : n.m. (mot venant du latin ecclésiastique martyrium : martyr).
Le mot « martyre » a plusieurs acceptions :
1. La mort, les tourments qu’un martyr endure pour sa religion, sa foi (baptême -du sang-, supplice).
La couronne, la palme du martyre.
Le martyre de saint Sébastien (*).
(*) Sébastien est un saint martyr romain ayant vécu, selon la croyance chrétienne, au iiie siècle. Il est fêté selon le Martyrologe romain le 20 janvier en Occident1 et le 18 décembre en Orient. Né à Narbo Martius, en Gaule (aujourd’hui Narbonne, en France), Sébastien est citoyen de Milan, en Italie. Militaire de carrière, il est pris d’affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, qui le nomment centurion. Durant la persécution de Dioclétien, il est pourtant exécuté sur ordre des souverains pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles. D’abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois.
2. Par extension : La mort ou les souffrances que quelqu’un endure pour une cause.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Le martyre est une sublimation […] C’est une torture qui sacre ».
3. Peine cruelle, grande souffrance (physique ou morale) (calvaire, supplice, torture, tourment).
Sa maladie fut un long martyre.
– Citation de l’épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné (1626-1696) : « En vérité c’est un martyre que cette séparation » (déchirement).
Locution : Souffrir le martyre, intensément.
Situation pénible, désagréable.
Pour une personne aussi active, l’inaction est un martyre.