Serment : n.m. (mot venant du latin sacramentum).
Le mot « serment » a plusieurs acceptions :
1. Affirmation ou promesse solennelle faite en invoquant un être ou un objet sacré, une valeur morale reconnue, comme gage de sa bonne foi.
Serment sur l’honneur (parole).
– Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : « La fidélité au serment passait encore pour un devoir ».
Spécialement : Attestation solennelle de la vérité d’un fait ou de la sincérité d’une promesse.
Prestation de serment.
Prêter serment (jurer).
Témoigner sous serment, sous la foi du serment.
Serment décisoire.
Engagement solennel (personnel ou réciproque) prononcé en public ; la formule qui l’exprime.
Serment politique : promesse de fidélité à une autorité.
Le serment du Jeu de paume (1789).
Serment professionnel, prononcé par les magistrats, les officiers ministériels (assermentation, assermenté).
Serment d’Hippocrate, énonçant les principes de déontologie médicale.
2. Promesse ou affirmation particulièrement ferme (protestation).
Faire le serment de (et l’infinitif) : s’engager à.
– Citation de l’écrivain français François Mauriac (1885-1970) :« Comme dans les amitiés puériles, nous avions fait le serment de tout nous dire ».
Je vous en fais le serment.
Serment d’ivrogne : Promesse sur laquelle l’on ne peut guère compter.
Promesse d’amour durable, de fidélité.
Échanger des serments.
– Citation de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Et jamais ne pardonne Aux traîtres à serments d’amour ».