Tiré : n.m. (mot venant de tirer).
Le mot « tiré » a plusieurs acceptions :
1. Qui a été tiré, tendu, ajusté.
« Ses cheveux bien peignés, bien tirés » (Sand).
Être tiré à quatre épingles.
Par extension : Allongé, amaigri par la fatigue (visage).
« Son pauvre visage tout tiré sous le fard » (Sarraute).
Avoir les traits tirés (fatigué).
2 Qui a été tiré.
« Le verrou tiré, il se crut imprenable » (Hugo).
Tiré par les cheveux.
3. Qui a été tiré, tracé, imprimé.
Reproduit.
Articles tirés à part (tiré à part).
Objets tirés à des milliers d’exemplaires (fabriqués en série).
4. Qui est tiré.
Des coups de fusil tirés au hasard.
Substantif : Chasse un tiré : chasse au fusil. « Il n’y a pas de tiré plus difficile » (Buffon).
Lieu d’un terrain de chasse réservé au tir.
Layons pratiqués dans un tiré.
5. Qui est tiré, que l’on a tiré d’un lieu, d’un ensemble.
Sujet de roman tiré d’un fait divers.
Personnes : Tiré du danger, de l’indécision.
Tiré d’affaire : Quand on est libéré d’une obligation, on dit qu’on est « tiré d’affaire ».
Être à couteaux tirés : Cette expression veut dire être dans une situation de grande hostilité. L’origine remonte aux habitudes du XVIe siècle lorsqu’une dispute éclatait entre deux personnes prêtes à tirer les armes ; on disait « en être aux épées et aux couteaux ».
6. Chèque tiré sur quelqu’un, émis de façon à prélever une somme sur le crédit de son compte.
Par extension : La personne tirée, et substantif : le tiré : personne désignée comme devant effectuer le paiement à l’échéance.
Épingle : n.f. (mot venant de xxxx).