Torture : n.f. (mot venant du bas latin tortura).
Le mot « torture » a plusieurs acceptions :
1. Anciennement : Peine grave, supplice pouvant entraîner la mort (supplice).
Faire subir, infliger la torture à quelqu’un.
Torture destinée à arracher des aveux (gégène, question).
Instruments, chambre de torture.
Sens moderne : Souffrances physiques infligées à quelqu’un pour lui faire avouer ce qu’il refuse de révéler.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « La torture est d’abord une entreprise d’avilissement ».
Parler, avouer sous la torture.
Comité contre la torture.
2. Locution figurée : Instruments de torture, se dit d’instruments, d’objets qui font souffrir.
Les instruments de torture du dentiste.
Mettre quelqu’un à la torture, le mettre au supplice, l’embarrasser ou le laisser dans l’incertitude.
Se mettre l’esprit à la torture : se creuser la tête, faire des efforts pénibles pour se rappeler, pour combiner quelque chose.
3. Souffrance physique ou morale intolérable (martyre, peine, tourment).
– Citation du romancier et essayiste français Léon Bloy (1846-1917) : « Dévoré par la gangrène et souffrant d’atroces tortures ».
La torture de la soif, de la faim.
– Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « J’ai trop cruellement pensé à toi dans les tortures de l’absence ».
Par extension : Citation de l’écrivain français Romain Rolland (1866-1944), prix Nobel de littérature en 1915 : « Ce lui était une torture de travailler » (pénible).
Comité :
Aveux :
Dentiste :
Gégène :