Tournure : n.f. (mot venant latin médiéval tornatura, de tornare : tourner).
Le mot « tournure » a plusieurs acceptions :
I) Forme donnée à l’expression, quant à la construction et la syntaxe.
La tournure d’une phrase.
Tournure impersonnelle.
Tournure élégante, lourde.
Expression, groupe de mots dont la construction est déterminée (tour).
Tournure propre au français, à l’anglais, à l’espagnol, au suisse… (gallicisme, anglicisme, hispanisme, helvétisme,…).
II)
1. Sens vieilli : Forme, maintien du corps (allure, port).
– Citation de l’écrivain français Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) : « Une figure aimable, une tournure élégante, un port de tête assuré ».
2. Sens moderne : Air, apparence (d’une chose) (allure).
– Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « En un tour de main, le cabinet eut une autre tournure ».
3. Sens figuré : Aspect général que prend une évolution.
Agir selon la tournure des évènements (cours).
Affaire qui prend une mauvaise tournure.
Le projet commence à prendre tournure, à se dessiner.
4. Tournure d’esprit : Manière de voir ou de présenter les choses.
III ) Anciennement : Rembourrage porté sous la robe, au bas du dos (Faux cul).