Tromperie : n.f. (mot venant de tromper)
Le mot « tromperie » a plusieurs acceptions :
1. Fait d’induire volontairement en erreur ; moyen utilisé dans cette intention (paroles, actes) ; comportement de la personne qui trompe ou cherche à tromper : artifice, bluff, duperie, feinte, foi (mauvaise foi), fourberie, imposture, mensonge, mystification, rouerie, tricherie ; familier : arnaque.
Il y a tromperie sur la marchandise.
Tromperie en affaires, dans le commerce (dol, escroquerie, falsification, fraude, supercherie).
– Citation de l’écrivain français Marcel Proust (1871-1922) : « Dès que la jalousie est découverte, elle est considérée par celle qui en est l’objet comme une défiance qui autorise la tromperie ».
2. Sens vieilli : Fausse apparence ; illusion qu’elle détermine (leurre, semblant).
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « Un soleil de matin, apportant […] cette tromperie éternelle des renouveaux terrestres ».