Augure : n.m. (mot venant du latin augurium, de augur).
Le mot « augure » a plusieurs acceptations :
1. Antiquité : Observation et interprétation des signes par les augures (auspices).
Prendre les augures.
2 Présage tiré de cette observation.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « Toute la nature conspire à t’avertir par un sinistre augure ».
Locution courante : Être de bon, de mauvais augure : être un présage favorable, défavorable.
– Citation de l’écrivain français Maurice Barrès (1862-1923) : « Le suintement rouge du ciel à l’horizon lui parut d’un si funèbre augure qu’il referma la croisée ».
Oiseau de bon, de mauvais augure : personne dont l’arrivée est d’un heureux ou d’un mauvais présage, ou qui annonce de bonnes, de mauvaises nouvelles.
3. Littérature : Accepter l’augure de : recevoir comme un signe ce qui va arriver (prédiction, présage).
– Citation du dramaturge et poète français Pierre Corneille (1606-1684) : « J’en accepte l’augure ».