Contretemps : n.m. (mot venant de contre- et temps ; de l’italien a contrattempo).
Le mot « contretemps » a plusieurs acceptions :
1. Évènement, circonstance imprévue qui s’oppose à ce que l’on avait projeté (accident, complication, difficulté, empêchement, ennui).
Un fâcheux contretemps.
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « Il fallut remettre la partie, et les contretemps qui survinrent m’empêchèrent de l’exécuter ».
Locution adverbiale : À contretemps : mal à propos, au mauvais moment (inopportunément).
Arriver à contretemps (Comme un cheveu sur la soupe, un chien dans un jeu de quilles).
2. Musique : Contre-temps : action d’attaquer un son sur un temps faible, ou sur la partie faible d’un temps, le temps fort ou la partie forte du temps suivant étant formé d’un silence.
Le contre-temps, l’anacrouse (*) et la syncope (**) sont attaqués sur le temps faible.
Contraires de contretemps : arrangement, facilité.
(*) Anacrouse : Mesure incomplète par laquelle débute parfois un morceau.
(**) Syncope : Prolongation sur un temps fort d’un élément accentué d’un temps faible produisant un effet de rupture dans le rythme.