Couille : n.f. (mot venant du latin coleus).
Le mot familier et vulgaire « couille » a plusieurs acceptions :
1. Testicule.
– Citation de l’écrivain, poète et auteur dramatique français Jean Genet (1910-1986) :« Mes couilles, j’ai bien le droit de […] les mettre en avant ».
Locution figurée : Avoir des couilles (au cul), du courage.
– Citation de l’écrivain français Édouard Louis : « Ma mère disait d’elle J’ai des couilles moi, je me laisse pas faire ».
Couille molle : homme lâche, sans courage.
Casser les couilles à quelqu’un, l’importuner.
S’en battre les couilles : s’en moquer (S’en battre l’œil, s’en cogner).
– Citation de l’écrivain, réalisateur, scénariste et producteur français Vincent Ravalec (né en 1962) : « Personne n’en avait rien à foutre, les juges, la greffière, les avocats, la proc, tout le monde s’en battait les couilles, à fond ».
Tenir quelqu’un par les couilles, l’empêcher d’agir par un moyen de pression, tenir à sa merci.
– Citation de l’écrivain français Philippe Djian (1949 ) : « Elle le tenait par les couilles pour une histoire de mineurs ».
Partir, se barrer en couille(s) : se gaspiller, ne pas aboutir ; péricliter (Partir en sucette).
«Citation de l’écrivain français Daniel Pennac (né en 1944) : Cette boîte part en couille parce que ce tocard croit n’importe quel baratineur ! ».
Se faire des couilles en or : gagner beaucoup d’argent.
2 Une couille : une erreur, un ennui.
– Citation de l’écrivain français Philippe Djian (1949 ) : « Il m’arrive une vraie couille, elle a fait ».
Il y a une couille (dans le potage, dans le pâté) : il y a un problème quelque part, une difficulté imprévue.
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